Les entiers naturels ou arithmétiques 1, 2, 3 ... constituent
un ensemble noté N*. En ajoutant à N* l’élément
0, on obtient un nouvel ensemble N. N et N* contiennent une infinité
ordonnée d’éléments: 0 < 1 < 2 < ... . Les
opérations sur ces nombres sont connues; nous allons rappeler
(1) leurs propriétés essentielles.
Addition. Quels que soient les entiers (2) a
et b, on définit leur somme s = a + b, qui est aussi un entier.
L’addition fait donc correspondre à deux éléments
quelconques a et b de N un élément s de N; c’est pourquoi
on dit que l’addition est une loi de composition interne sur N. Elle est:
associative (a + b) + c = a + (b + c)
commutative a + b = b + a
L’égalité a + 0 = 0 + a = a se traduit en disant que
0 est un élément neutre pour l’addition dans N.
Cet élément neutre est unique, car si b
n’est pas nul, a + b est supérieur et jamais
égal à a.
Soustraction. Soit a
N et b
N; si a
b, il existe un seul nombre d
N tel que
a = b + d. On écrit: d = a – b.
Mais la soustraction n’est pas une loi de composition interne
sur N, car elle n’est pas toujours possible: a b
est une condition nécessaire et suffisante d’existence de la différence
d.
Multiplication. Quels que soient a et b N,
on définit p = a× b; le produit
p appartient à N, la multiplication est donc une loi de
composition interne sur N. Elle est:
associative
commutative
distributive pour l’addition
Elle admet pour élément neutre le nombre 1 car:
Division. Soit a
N et b
N*; il n’existe pas en général de nombre q
N tel que a = bq. Exemple: a = 15 et b = 4. Si q existe,
il est unique; c’est le quotient de la division de a par b.
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